Summer School 'Devenir fleuve'
Catastrophes liquides et récits spéculatifs
Durée du projet : 25 août – 1 septembre 2019 / Istituto Svizzero di Roma
Equipe : Federica Martini (professeure ordinaire HES, EDHEA), Federico Luisetti (professeur associé, School of Humanities and Social Sciences, Université de Saint Gall, Cecilia Canziani (curatrice, professeure à l’Accademia di Belle Arti, L’Aquila), Aurélie Strumans (Adjointe artistique EDHEA)
Artistes et intervenant·e·s invité·e·s : Dayron Carrillo Morell (PhD Candidate, Department of Literature, University of Zurich), Dario Gentili (professeur associé, Università Roma 3), Wilko Graf von Hardenberg (Senior Researcher, Max Planck Institute for the History of Science, Berlin), Aria Spinelli (curatrice, Radical Intentions), Stalker (Rome), Elettra Stimilli (chercheuse, Università La Sapienza, Rome), Marie Velardi (artiste, professeure associée, EDHEA),
Programme vidéo : Rosa Barba, Ursula Biemann, Deborah Ligorio, Uriel Orlow, William Raban, Maya Schweizer
Partenaires : Istituto Svizzero di Roma (IT), University of St Gallen (CH)
À l’époque de l’anthropocène et des urgences migratoires climatiques, l’intensité des crues exceptionnelles et des inondations, la rupture des barrages et la création de lacs artificiels ponctuent l’actualité du présent et posent la nécessité d’anticiper les risques environnementaux. En regardant à l’histoire de l’environnement, les sciences naturelles, les Italian Studies et les pratiques artistiques contemporaines, la Summer School Devenir fleuves : catastrophes liquides et récits spéculatifs visait à interroger la mémoire et le présent des catastrophes liées à l’eau pour élaborer des scénarios à venir : what if ?
En partant de typologies de catastrophes en lien avec l’eau, la Summer School questionnait ce que l’histoire de ces évènements nous raconte sur notre rapport au territoire urbain et naturel. Quelles sont les traces de ces catastrophes ? Quelles sont les mesures prises par l’homme afin de lutter contre ces phénomènes « naturels » ? Comment le territoire et les ressources sont-ils gérés et partagés ? Partant des apports théoriques et pratiques amenés par une journée d’étude, des conférences et des recherches sur le terrain, les étudiant·e·s avaient abouti à la production de récits spéculatifs, présentés lors de la dernière soirée.