This Could Be The Title

Exposition du Master

La Grenette de la Ferme-Asile expose les travaux d’une vingtaine d’étudiant·e·s du MAPS - Master of Arts in Public Spheres.

Exposition collective avec Shatha Afify, Martin Baus, Léa Breitschmid, Flurina Brügger, Christophe Burgess, Maciej Czepiel, Marcia Domenjoz, Claire Frachebourg, Abdelrahman Hassan, Noah Krummenacher, Clément Lambelet, Franca Manz, Cécile Monnier, Line Müller, Anica Lora Nižić, Yan Pavlík, Florian Rubin, Clara Strabucchi et Léa Stuby.



Vernissage
Mercredi 17 janvier 2024 à 18h
Ouvertures
Jeudi 18 et vendredi 19 janvier de 14h à 19h
Samedi 20 janvier de 10h à 18h
Dimanche 21 janvier de 10h à 15h

La Grenette de la Ferme Asile (Rue du Grand-Pont 24, Sion)



This could be the title est une exposition des étudiant·e·s du MAPS - Master of Arts in Public Spheres. Durant cinq jours, ils et elles présentent leurs travaux à la Grenette, un espace d’exposition de la vieille ville de Sion, géré par le centre artistique et culturel de la Ferme-Asile.

Le titre de l’exposition, This could be the title, reste volontairement ouvert, et il est propice à toutes les projections mentales. Ni thématique, ni conceptuelle, l’exposition cherche en effet avant tout à rendre compte des dynamiques de travail et d’échanges qui ont lieu entre les étudiant·e·s du programme MAPS.

Plus spécifiquement, les travaux des étudiant·e·s de première année sont issus du séminaire "Media Sphere". Conduit pendant un semestre par l’artiste Jérôme Leuba, avec l’assistance de Caterina Giansiracusa, ce séminaire s’est appuyé sur des expériences vécues dans l’espace public de la ville de Marseille en France en octobre 2023 et sur les recherches artistiques qui en ont découlé. Marches en solo ou en groupe, attentions perceptives et cognitives, travail sur les cadrages visuels liés à l’espace urbain, conscience du corps et des déplacements : tous ces éléments ont défini des champs d’investigation singuliers pour chacun·e. Les étudiant·e·s de deuxième année, engagé·e·s dans la préparation de leur diplôme, présentent pour leur part leur travaux en cours.

L’exposition constitue ainsi une forme d’instantané de ce groupe, un état des lieux des recherches, des dynamiques de travail, des amitiés et des alliances, des expérimentations collectives et singulières, dont le maître-mot est la diversité. Celle des médiums (vidéo, performance, installation et sculpture, œuvre sonore, poésie et écriture, photographie…) mais aussi des thématiques: la question de l’articulation de la mémoire, des récits personnels et de la grande Histoire, le féminisme, la science-fiction alpine, l’exploration des processus créatifs et de leur possible échec, le paysage sonore, les migrations, les identités en ligne ou encore tout un panel de manières de prêter attention au monde vivant constituent autant de points de départ pour les œuvres exposées, et de réflexions singulières sur ce qui constitue aujourd’hui un espace public.

Le programme MAPS s’adresse justement aux artistes qui souhaitent explorer les relations existant entre l’art et les dimensions environnementales, politiques, culturelles et médiatiques propres à l’espace public. Pendant deux années, des artistes d’horizons géographiques très différents composent, avec l’équipe pédagogique, une petite communauté de travail et d’écoute, au sein de laquelle les échanges culturels, les voyages, l’expérimentation, et le travail collectif sont privilégiés. Le MAPS accueille chaque année des étudiantes et étudiants internationaux, ce qui a largement contribué à son identité. La navigation entre les espaces géographiques est ainsi devenue une pratique courante au sein de ce programme, qui fait de la "traduction" un enjeu central, non seulement sur le plan linguistique, mais aussi artistique, culturel et politique. Basé à Sierre, ce Master permet donc de multiplier les points de vue et les échelles, d’une approche régionale prenant le canton du Valais comme point de départ, à des dynamiques globales.

Dans cette perspective, le MAPS a notamment collaboré entre autres avec l’Istituto Svizzero à Rome, l’Académie des Arts de Vilnius et la Nida Art Colony (LT), TRAIN – Centre de recherche pour l’art transnational, l’identité et la nation du Chelsea College of the Arts à Londres (UK), la Fondazione Pistoletto à Biella (IT), ou encore le CAN - Centre d’art de Neuchâtel.

Jill Gasparina