Communiqués de presse

Une grande exposition organisée aux Halles Usego, à Sierre, permet de découvrir jusqu’au dimanche 2 juillet les travaux finaux des élèves et étudiant·e·s et l’Ecole de design et haute école d’art du Valais. Vendredi 23 juin, à l’occasion de la remise des diplômes Bachelor et Master, plusieurs prix et résidences d’artistes ont été décernés pour distinguer les travaux les plus remarquables.

Les Halles Usego fermeront leurs portes d’ici quelques jours avant de faire l’objet d’importants travaux en vue de construire le futur campus de l’EDHEA. Mais avant cela, elles accueillent pour la dernière fois une exposition de travaux de diplômes et de fin d’année. Les nombreux travaux présentés ont été réalisées dans le cadre de cinq formations dispensées par l’EDHEA : Bachelor en Arts visuels, MAPS – Master of Arts in public Spheres, Graphiste CFC / MP, Propédeutique Art & Design, Maturité spécialisée en arts visuels. Pour cette dernière édition en ces lieux, ils se déploient sur une surface encore plus vaste que d’habitude, soit plus de 2000 m2. Vernie vendredi 23 juin, l’exposition se poursuit les vendredis, samedis et dimanches jusqu’au 2 juillet.

En parallèle du vernissage s’est tenue la cérémonie de remise des diplômes. 12 artistes ont obtenu un Bachelor en Arts visuels et 15 un Master of Arts in Public Spheres. Leur travail a notamment été salué par Geneviève Le Fort, Vice-rectrice Qualité à la HES-SO, Yves Rey, Chef du Service des Hautes écoles à l’Etat du Valais, et Anthony Lamon, Conseiller municipal à la Ville de Sierre, présent·e·s pour cette célébration.

Plusieurs partenaires ont distingué des diplômé·e·s en leur remettant un prix ou une résidence d’artiste.
Le prix Excellence HES-SO a été remis à Aline Fournier, diplômée Bachelor, ainsi qu’à Mohamed Elbakry, diplômé Master.
La Fondation BEA pour Jeunes Artistes a honoré Clarence Egger et Lucy Morvan, diplômé·e·s Bachelor.
La Distillerie Morand, de Martigny, a distingué Line Müller, diplômée Bachelor.
Le prix de la Ville de Sierre est revenu à Léa Breitschmid, diplômée Bachelor, et à Hafiza Valodia, diplômée Master. Il a également été attribué à une diplômée Graphiste, Alice Gillioz.
Enfin deux artistes ont obtenu la possibilité de réaliser une sérigraphie à l’atelier de l’Unité MELA – Multiples, éditions et livres d’artistes de l’EDHEA. Il s’agit de la diplômée Bachelor Ma Neveu et de la diplômée Master Laure Gonthier.

La très convoitée résidence de trois mois en Australie, remise tous les deux ans par la Fondation Opale, est attribuée à Laís Cardoso Da Rosa, diplômée Master 2022.
Le Prix de la Fondation S.EDHEA pour la Résidence La Becque revient à Amina Jendly, diplômée Bachelor, qui sera accueillie en octobre et novembre 2023 sur les rives du Léman.
Le PALP Festival et le Musée de Bagnes invitent Louis Levesque, diplômé Master, pour une résidence à Bruson, dans un atelier proche du village du PALP, aux mois d’octobre et novembre 2023.
Malévoz Quartier Culturel, à Monthey, offre une résidence de deux mois, en mars et avril 2024, à Jonathan Levy-Forcada, diplômé Master, pour travailler dans son atelier. Ces trois résidences s’accompagnent d’un perdiem mensuel de CHF 1'500.
Laura Morier-Genoud, diplômée Bachelor, aura la chance d’occuper un atelier dans l’enceinte du Musée d’art du Valais de septembre 2023 à juin 2024.
Enfin la Ferme-Asile propose à Olivier Ferry, diplômé Bachelor, un atelier qu’il pourra occuper d’octobre 2023 à septembre 2024.

L’EDHEA félicite chaleureusement l’ensemble de ses diplômé·ḙ·s et formule ses meilleurs vœux pour la suite de leur parcours. Elle exprime sa gratitude aux partenaires qui, par leur générosité, permettent à plusieurs jeunes artistes de poursuivre leur activité dans des conditions particulièrement favorables.

Le Grand Conseil valaisan a décidé jeudi 11 mai l’octroi d’un cautionnement de 46.7 millions de francs à la HES-SO Valais-Wallis pour la construction du nouveau campus de l’EDHEA. Situé à Sierre, sur le site des anciennes Halles Usego, le bâtiment accueillera également l’Ecole de Couture. L’EDHEA se réjouit de cette étape très importante qui aura un impact majeur pour les années à venir sur les formations en art et design et plus largement sur la place du Valais dans le domaine artistique.

La construction du nouveau campus a pour vocation de répondre aux besoins de l’EDHEA et de lui permettre de poursuivre son développement. Dernière Haute école d’art en Suisse à ne pas bénéficier d’un bâtiment adapté, l’EDHEA pourra ainsi offrir des espaces de travail, des laboratoires techniques, ainsi que des salles de classe pleinement fonctionnelles et conformes aux enseignements dispensés en son sein. Dès son ouverture, prévue pour la rentrée 2026, l’EDHEA pourra regrouper ses activités en un seul lieu, alors qu’elle doit aujourd’hui mener ses activés quotidiennes dans trois bâtiments en ville de Sierre.

Le campus se destine à devenir non seulement un espace de formation mais aussi un lieu de culture contemporaine ouvert au public. La salle d’exposition, dont la programmation mêlera des œuvres d’étudiant·e·s et d’artistes confirmé·e·s, contribuera de façon significative à l’essor culturel de la Ville de Sierre et du Valais en général. La mise à disposition au grand public des ouvrages de la médiathèque, qui abrite la plus importante collection valaisanne dans le domaine de l’art et du design, permettra de consolider les liens avec la cité. Une salle de projection et un espace d’écoute unique en son genre en Europe s’ajouteront à cette offre ouverte au public.

Avec cette nouvelle infrastructure, l’EDHEA entend s’imposer en tant que centre de compétences en Valais dans les domaines de l’art, du son et du graphisme, à l’image de ce que l’EPFL représente dans les domaines des sciences et des technologies.

A la faveur d’un partenariat avec la société d’affichage Horizon et le Nouvelliste, l’EDHEA invite onze de ses diplômé·e·s à participer à une grande exposition en plein air se déployant dans tout le canton. Les travaux, portant sur le thème du dérèglement climatique, se présentent sur des surfaces d’ordinaire dévolues à la publicité.

Pour les artistes, il s’agit d’une formidable opportunité d’aller à la rencontre d’un très large public. Pour Horizon et le Nouvelliste, cette initiative s’inscrit dans le cadre du soutien à l’art, la culture et la créativité valaisanne.

Sous le titre Le climat s’emballe, l’exposition a choisi pour thème le dérèglement climatique. Onze artistes livrent leur regard et interpellent les Valaisannes et Valaisans, partageant leur préoccupation sous un angle artistique.

Pauline Ammann, Laís Cardoso Da Rosa, Marcia Domenjoz et Emilie Suchet (collectif Et, construction générale), Bertrand Emaresi, Alessandro Ferrari, Léna Lacrabère, Léa Locher, Rachel Morend, Doman Shekani et Elias Würsten sont les onze artistes sélectionné·e·s pour participer à ce grand projet. Elles et ils ont achevé en 2022 une formation Bachelor en Arts visuels ou Master of Arts in Public Spheres à l’EDHEA. A cette occasion, chacune et chacun a obtenu une distinction, qu’il s’agisse d’un prix ou d’une résidence d’artiste.

Cette exposition est également un moyen de démontrer une facette importante de l'affichage : il questionne la population, valorise la créativité, et invite à appréhender l'affiche comme un moyen de communication et d'expression.

Les affiches se disséminent dans les villes et sur le réseau routier valaisans. On les rencontre au hasard des trajets. Cependant, il sera possible de tous les découvrir en un même lieu. Au mois d’avril, elles seront regroupées devant le bâtiment Energypolis de Sion abritant la Haute école d’Ingénierie. L’une des réalisations sera quant à elle diffusée sur des totems digitaux placés dans des centres commerciaux.

L’Ecole de design et haute école d’art du Valais expose jusqu’au dimanche 3 juillet les travaux de diplôme et de fin d’année de ses étudiant·e·s. En parallèle, elle a remis le vendredi 25 juin plusieurs prix et résidences d’artistes à des diplômé·e·s Bachelor et Master.

A l’occasion d’un vernissage organisé le vendredi 24 juin aux Halles Usego de Sierre, le public a pu découvrir une grande exposition. Elle regroupe les travaux finaux des étudiant·e·s et élèves de cinq formations dispensées par l’EDHEA : Bachelor en Arts visuels, MAPS – Master of Arts in public Spheres, Graphiste CFC / MP, Propédeutique Art & Design, Maturité spécialisée en arts visuels. L’exposition se poursuit les vendredis, samedis et dimanches jusqu’au 3 juillet.

Le même jour, en soirée, 16 artistes ont reçu un diplôme Bachelor et 11 un diplôme Master. Leur travail a notamment été salué par Christine Pirinoli, Vice-rectrice Recherche et Innovation à la HES-SO, Yves Rey, Chef du Service des Hautes écoles à l’Etat du Valais, et Anthony Lamon, Conseiller municipal à la Ville de Sierre, qui étaient présent·e·s pour cette célébration.

Plusieurs prix ont récompensé les diplômé·e·s qui se sont particulièrement démarqué·e·s par la qualité de leurs travaux finaux.
Le prix Excellence HES-SO a été remis à Léna Lacrabère, diplômée Bachelor, ainsi qu’à Pauline Ammann, diplômée Master.
La Fondation BEA pour Jeunes Artistes a honoré Léa Locher, diplômée Bachelor, et Laís Cardoso Da Rosa, diplômée Master.
La Distillerie Morand, de Martigny, a distingué Rachel Morend, diplômée Bachelor.
La Ville de Sierre a gratifié d’un prix Marcia Domenjoz, diplômée Bachelor, et Constanza Puente-Burgos, diplômée Master. Elle a également attribué un prix à une diplômée Graphiste, Janine König.
Enfin deux artistes ont obtenu la possibilité de réaliser une sérigraphie à l’atelier de l’Unité MELA – Multiples, éditions et livres d’artistes de l’EDHEA. Il s’agit de la diplômée Bachelor Emilie Suchet et du diplômé Master Bertrand Emaresi.

D’autre part, plusieurs artistes diplômé·e·s méritant·e·s ont reçu une résidence.
Le Prix de la Fondation S.EDHEA pour la Résidence La Becque est remis à Elias Würsten, diplômé Bachelor, qui sera accueilli aux mois de novembre et décembre 2022 sur les rives du Léman.
Le PALP Festival et le Musée de Bagnes invitent Emilie Suchet, diplômée Bachelor, pour une résidence à Bruson, dans un atelier proche du village du PALP, aux mois d’octobre et novembre 2022.
Malévoz Quartier Culturel, à Monthey, offre une résidence de deux mois, en février et mars 2023, à Marcia Domenjoz, diplômée Bachelor, pour travailler dans son atelier. Ces trois résidences s’accompagnent d’un perdiem mensuel de 1500 francs.
Doman Shekani, diplômée Bachelor, aura la chance d’occuper un atelier dans l’enceinte du Musée d’art du Valais de septembre 2022 à juillet 2023.
Cette année, une nouvelle résidence est offerte à la faveur d’un partenariat avec la Ferme-Asile. Alessandro Ferrari, diplômé Bachelor, est invité à y occuper un atelier de septembre 2022 à août 2023.
Enfin, la diplômée Master Laís Cardoso Da Rosa a été nominée pour une résidence d’artiste de trois mois en Australie proposée par la Fondation Opale. Cette résidence sera attribuée en juin 2023.

L’EDHEA félicite chaleureusement l’ensemble de ses diplômé·ḙ·s et formule ses meilleurs vœux pour la suite de leur parcours. Elle exprime sa gratitude aux partenaires qui, par leur générosité, permettent à plusieurs jeunes artistes de poursuivre leur activité dans des conditions favorables.

Le projet soumis par le bureau d’architecture CLR architectes SA et le bureau d’ingénieurs EDMS à Genève a remporté le concours pluridisciplinaire de projets Campus EDHEA et Ecole de Couture. Le futur bâtiment se développera sur le site des anciennes halles Usego à Sierre. Il devrait être opérationnel à l’horizon de la rentrée académique 2025.

Le concours d’architecture dédié à la construction du futur Campus EDHEA et Ecole de Couture à Sierre a livré son verdict. C’est le projet intitulé «MOI JE TE VOIS», présenté par CLR architectes SA et EDMS de Genève, qui a remporté les faveurs du jury parmi les 65 projets proposés par des bureaux suisses et internationaux. Le jury, présidé par M. Philippe Venetz, architecte cantonal, était composé de 20 personnes et regroupait des spécialistes du domaine de l’architecture ainsi que des représentants du Département de l’économie et de la formation, de la culture, de l’Ecole de Couture et de la HES-SO Valais-Wallis.

Lieu de formation et espace de culture contemporaine

«Ce futur campus est une occasion unique d’assurer le développement de l’EDHEA ; il sera à la fois un espace de formation et un lieu de culture contemporaine ouvert au public» précise Jean-Paul Felley, Directeur de l’EDHEA. L’école cantonale d’art du Valais a été fondée en 1949, est installée à Sierre depuis 1996 et s’est constamment développée pour occuper aujourd’hui 3 sites distincts dans la cité du soleil. Elle a rejoint la HES-SO Valais-Wallis en 2019 et adopté un nouveau nom: l’Ecole de Design et Haute Ecole d’Art (EDHEA). Elle propose des formations CFC, maturité professionnelle, bachelor et master dans le domaine du graphisme, des arts visuels et du son. L’Ecole de couture, qui propose deux formations (AFP-CFC) dans le domaine de la création vestimentaire, prendra également place dans ces futurs locaux.

Projet primé

Le jury s’est exprimé à l’unanimité en faveur du projet «MOI JE TE VOIS» qui a su proposer une implémentation qui conserve le bâtiment existant et répond ainsi à la pérennisation de ses qualités patrimoniales industrielles. Cette partie sera dédiée aux espaces publics: salle d’exposition, bibliothèque et réfectoire. Elle sera accessible de manière indépendante par les accès actuels. Elle est complétée par un nouveau bâtiment de 8 niveaux au sud-ouest, une place urbaine et un parc paysager. Le nouveau volume sera dédié à la formation et aux ateliers, il sera relié à l’ancien bâtiment par une rue intérieure. La division claire des locaux d’enseignement et des espaces accessibles au public répond parfaitement à la volonté de créer un cadre protégé pour les étudiant·e·s et un centre artistique ouvert au public.

Une fabrique d’art et d’artistes sensible au développement durable

Le projet de CLR architectes SA et EDMS reflète un esprit industriel. Il crée un trait d’union entre le bâtiment existant - classé à l’inventaire du patrimoine bâti -, témoin d’une activité et d’un développement industriel et commercial important au milieu du XXe siècle, et le nouveau bâtiment. Les lauréats ont réinterprété par mimétisme le caractère industriel du bâtiment existant au sein du nouveau bâtiment, transformant le campus en véritable fabrique d’art et d’artistes. Ils ont mis le développement durable au cœur de leur projet en sélectionnant des matériaux adaptés, créant des espaces verts et visant une empreinte carbone restreinte.

Exposition des projets

L’exposition présentant l’ensemble des projets soumis au concours sera ouverte au public du mardi 22 février au jeudi 3 mars 2022 (excepté le week-end du 26, 27.02) de 16h à 18h à la halle d’exposition de concours du Service Immobilier et Patrimoine, rte de la Piscine 10 (accès par chemin St-Hubert) à Sion.

Dès le vendredi 5 novembre, les Arsenaux accueillent les Plus beaux livres suisses 2020, une exposition de l’Office fédéral de la culture (OFC), sur invitation et en collaboration avec l’EDHEA. Le lendemain, samedi 6 novembre, la Galerie La Grenette ouvre l’exposition Imagine the clouds, qui met en valeur les diplômé·e·s de la Haute Ecole d’Art.

Après une première collaboration en 2019, l’EDHEA s’associe à nouveau avec la Médiathèque Valais - Sion et l’OFC pour l’exposition présentant tous les livres soumis au concours «Les plus beaux livres suisses» ainsi que ses 19 lauréats. Ce concours entend à la fois distinguer les meilleures réalisations graphiques dans le domaine du livre, encourager et valoriser la qualité de la production éditoriale.
Les ouvrages primés participent à de nombreuses foires du livre et à une tournée d’expositions en Suisse et à l’étranger. Les 19 publications lauréates de l’édition 2020 ont été choisies parmi 370 envois soumis au concours, sur recommandation du jury. Les ouvrages ont été minutieusement examinés, du point de vue de la conception graphique et typographique, de la qualité d’impression et de la reliure, ainsi que de l’attention aux matériaux utilisés.
L’exposition est vernie le vendredi 5 novembre à 17h et peut se visiter jusqu’au vendredi 26 novembre. Dans ce contexte, les Arsenaux accueillent le jeudi 11 novembre une conférence de Ludovic Varone, l’un des trois associés du studio de design graphique zurichois Norm aux côtés de Dimitri Bruni et de Manuel Krebs. Particulièrement dynamique dans les domaines du design éditorial et de la typographie, Norm a travaillé pour des institutions telles que le MoMA, la Tate Modern, la Triennale de Milan ou le Museum für Gestaltung Zürich.

Invitée par la ville de Sion à exposer à la galerie de la Grenette, l’EDHEA met à l’honneur les diplômé·e·s Bachelor et Master ayant obtenu un prix ou une résidence à l’occasion de la remise des diplômes 2021. Le commissariat de l’exposition est assuré par Jean-Paul Felley, directeur de l’EDHEA. Le titre du rendez-vous s’inspire librement du poème Cloud Piece (1) de l’artiste Yoko Ono, paru dans son livre Grapefruit en 1964.
Le vernissage, prévu pour le samedi 6 novembre de 17h à 22h, coïncide avec la Nuit des Musées du Valais. L’exposition se poursuit ensuite jusqu’au dimanche 19 décembre, date à laquelle un finissage performatif sera organisé.
Cinq diplômé·e·s Bachelor (Claire Frachebourg, Alexandre Ghandour, Romain Iannone, Coline Ladetto et Diana Martin) ainsi que six diplômées Master (Margaux Dewarrat, Caterina Giansiracusa, Lucia Masu, Miriro Mwandiambira, Carolina Opazo et Carla Tapparo) présentent leurs travaux réalisés pour ce rendez-vous.
Chaque année, grâce à des partenariats menés avec diverses institutions du Valais et au-delà, l’EDHEA peut offrir à ses diplômé·e·s plusieurs prix et résidences. Ces distinctions leur permettent de poursuivre leurs activités artistiques dans des conditions favorables.

(1) Imagine the clouds dripping. Dig a hole in your garden to put them in

© OFC / Clément Lambelet

Cette année, dans le cadre du cours «Unité Photographie», qui a pour responsable la photographe Laurence Rasti, cinq étudiant·e·s du Bachelor en Arts visuels ont eu l’opportunité de participer à un projet proposé par la Distillerie Morand et l’EDHEA. L’objectif était d’offrir au public un regard d’auteur·e autour de l’histoire de la distillerie, de son lieu ou des fruits qui y sont distillés, au travers de l’image photographique. Sous la forme d’un concours, les images ont été sélectionnées par un jury afin de créer une exposition avec des tirages de très grand format (entre 4 et 5 mètres de hauteur) à l’extérieur et à l’intérieur de la distillerie, à Martigny.

On y retrouve le projet de Marcia Domenjoz, dans lequel elle aborde des questions d’héritage et de mémoire, sur fond de sa propre histoire familiale. La visite de la distillerie lui fait revivre le souvenir de la cuisine de sa grand-mère, lieu de partage et de transmission. Elle décide de mêler la cuisine et la photographie par le procédé du film soup, «soupe de films». Avant ou après avoir shooté, les pellicules sont cuisinées, cuites ou non, dans des préparations liquides des produits emblématiques de Morand.

Alessandro Ferrari présente dans ses images son alter ego Solo, un personnage émanant des cultures urbaines. Il s’inspire de la pratique du flexing, mot qui vient de l’argot de rue anglais to flex, pouvant se traduire par «exhiber». Cet usage est détourné au deuxième degré dans les images: les mises en scène sont modestes, les bouteilles sont souvent à moitié vides… Néanmoins, Solo est toujours très heureux, accompagné par sa bouteille d’Abricotine, de Williamine ou de Coing.

Lauréat en 2021 du Prix Distillerie Morand pour son travail de diplôme, Romain Iannone met en avant dans son projet le côté créatif et aventureux du processus d’élaboration d’un produit et réalise des images qui résultent d’un jeu de mise en scène, de composition et d’équilibre.

Céline Simonetto propose un projet autour du souvenir. Quand elle pense à Morand, elle pense aux fruits, mûrs à souhait, juteux et savoureux. Squitch squitch. Ils s’écrasent sur les voitures parquées à l’ombre des arbres et dégoulinent sur les pare-brises. Squitch squitch. On aimerait les prendre avec les mains, les éclaffer entre nos doigts, dans un geste tendre et quasi charnel. Squitch squitch. Leurs couleurs estivales rappellent le soleil, les vacances, le Valais, les voitures.

Pour finir, Emilie Suchet s’intéresse à la notion de temps, de la rencontre, celui d’avant, d’après, d’un moment convivial. Pour l’artiste, les produits Morand évoquent le partage, les goûters entourés de nos proches. Tel un portrait de famille, où les personnes sont absentes, mais où les traces de leur présence sont sur la table.

Exposition Au-delà du fruit: du jeudi 9 septembre 2021 au mardi 2 février 2022 dans la Distillerie Morand (Rue de Plaisance 2, Martigny) et sur son parking (Rue des Petits-Epineys, Martigny)

© Romain Iannone, Move it, 2021

Jusqu’au 4 juillet, l’EDHEA – Ecole de design et haute école d’art du Valais propose un rendez-vous d’une ampleur inédite. Pour la première fois, elle expose en un même lieu l‘ensemble des travaux des élèves et étudiant·e·s qui ont achevé leur cursus. Vendredi 25 juin, elle a également remis plusieurs prix et résidences à vingt diplômé·e·s.

A l’occasion d’un vernissage organisé le vendredi 25 juin aux Halles Usego de Sierre, les visiteuses et visiteurs ont eu l’occasion de découvrir une large variété de travaux : des installations, des oeuvres sonores, des livres, des performances, des projections et vidéos ou des peintures. Tous ont été réalisés dans le cadre de cinq formations dispensées par l’EDHEA : Bachelor en Arts visuels, MAPS – Master of Arts in public Spheres, Graphiste CFC / MP, Propédeutique Art & Design, Maturité spécialisée en arts visuels. L’exposition se poursuit les vendredis, samedis et dimanches jusqu’au 4 juillet. L’entrée est libre et les horaires peuvent être consultés sur le site www.edhea.ch.

Les artistes ayant obtenu un diplôme Bachelor ou Master en cette fin d’année scolaire se sont réuni·e·s le 25 juin au soir au TLH-Sierre en compagnie des membres du corps enseignant. Christine Pirinoli, Vice-rectrice Recherche et Innovation à la HES-SO, Yves Rey, Chef du Service des Hautes écoles à l’Etat du Valais, et Anthony Lamon, Conseiller municipal à la Ville de Sierre, leur ont adressé des félicitations et formulé des voeux pour la suite de leur parcours.

A cette occasion, plusieurs prix ont récompensé des diplômé·e·s qui se sont particulièrement démarqué·e·s par la qualité de leurs travaux finaux.
La Fondation BEA pour Jeunes Artistes, créée par Béatrice Deslarzes et Pierre Schaefer, a honoré Diana Martin, diplômée Bachelor, et Miriro Mwandiambira, diplômée Master.
La Distillerie Morand, de Martigny, a distingué Romain Iannone, diplômé Bachelor.
Le prix Excellence HES-SO a été remis à Claire Frachebourg, diplômée Bachelor, ainsi qu’à Margaux Dewarrat, diplômée Master.
La Ville de Sierre a gratifié d’un prix Coline Ladetto, diplômée Bachelor, et Carolina Opazo, diplômée Master. Elle a également attribué un prix à une diplômée Graphiste, Alison Léger.
Enfin deux artistes ont obtenu la possibilité de réaliser une sérigraphie à l’atelier de l’Unité MELA – Multiples, éditions et livres d’artistes de l’EDHEA. Il s’agit du diplômé Bachelor Alexandre Ghandour et de la diplômée Master Carla Tapparo.

D’autre part, plusieurs artistes diplômé·e·s méritant·e·s ont reçu une résidence. Le comité de résidences accueillait cette année J. Emil Sennewald, critique d’art, journaliste au Kunstbulletin et enseignant à l’Ecole supérieure d’art de Clermont Métropole.
Caterina Giansiracusa, diplômée Master 2020, est invitée à une résidence d’artiste de trois mois en Australie par la Fondation Opale, à Lens. Cette résidence est attribuée tous les deux ans.
Le Prix de la Fondation S_EDHEA pour une Résidence à La Becque est remis à Diana Martin, diplômée Bachelor, qui sera accueillie aux mois de novembre et décembre 2021 sur les rives du Léman.
Le PALP Festival et le Musée de Bagnes invitent Claire Frachebourg, diplômée Bachelor, pour une résidence de deux mois à Bruson dans un atelier proche du village du PALP.
Malévoz Quartier Culturel, à Monthey, offre une résidence de deux mois à Lucia Masu, diplômée Master, pour travailler dans son atelier. Ces quatre résidences s’accompagnent d’un perdiem mensuel de CHF 1'500.
Enfin, Alexandre Ghandour, diplômé Bachelor, aura la chance d’occuper pendant huit mois un atelier dans l’enceinte du Musée d’art du Valais.

Il est réjouissant de constater que les formations en art ne perdent rien de leur attrait, même dans la situation actuelle. Pour la rentrée 2021-2022, l’EDHEA observe une très forte augmentation des postulations en Bachelor en Arts visuels. Leur nombre a fait un bond de plus de 100% tandis que la qualité des dossiers reçus s’est avérée élevée. Le MAPS – Master of Arts in public Spheres a également fait l’objet d’un engouement supérieur à celui des années précédentes.

Alexandre Ghandour, Les humeurs sont liquides et les mirages solides, 2021, travail de Bachelor. Photo: Yossof Baddri / EDHEA

Diana Martin, Expérimentation 8, 2021, travail de Bachelor. Photo: Yossof Baddri / EDHEA

Le TLH-Sierre expose actuellement 27 propositions de ligne graphique pour le programme de sa saison 2021-2022. Ces projets ont été réalisés par des élèves graphistes de 3e année de l’EDHEA – Ecole de design et haute école d’art du Valais.

Les élèves graphistes de 3e année de l’EDHEA ont travaillé sur la réalisation du programme 2021-2022 du TLH-Sierre à partir des indications de la direction du théâtre. Au total, elles et ils ont soumis 27 projets très différents, imaginés pour être déclinés sur le programme ainsi que sur l'ensemble des supports de communication. Pour un client sollicitant un travail de graphisme, disposer d’un choix si riche est une situation exceptionnelle. La diversité des propositions reflète les regards que les élèves portent sur l’institution et révèle toute leur créativité.

Dès le mardi 22 juin, le public est invité à découvrir dans le foyer du TLH-Sierre l'intégralité des projets réalisés par les élèves sous la supervision des enseignant·e·s. Et au mois d’août, à l’occasion de l’annonce de sa nouvelle saison, le théâtre dévoilera le projet gagnant. Les visiteuses et visiteurs peuvent d’ores et déjà tenter de deviner lequel a reçu les faveurs du jury.

La formation Graphiste CFC/MP intègre régulièrement dans son programme des projets mandatés par des partenaires de l’EDHEA. Cela permet aux élèves de travailler sur des projets concrets et de s’exercer à répondre aux besoins précis d’un client. Il s’agit à chaque fois d’un partenariat unique, car les mandats ne sont pas renouvelables. L’an prochain, les élèves réaliseront la ligne graphique 2022-2023 du festival Cirque au Sommet.

Photo: EDHEA

Douze jeunes artistes arrivé·e·s en fin de formation ont vu leur talent salué par l’attribution d’une distinction. Plusieurs institutions apportent ainsi un soutien précieux pour leur carrière : le PALP Festival, le Musée de Bagnes, le Quartier culturel de Malévoz, le Musée d’art du Valais, la Fondation BEA pour Jeunes Artistes, la Distillerie Morand, la HES-SO et la Ville de Sierre.

Cet été, la filière en arts visuels de l’EDHEA a remis leur diplôme à des étudiant·e·s provenant de pays très divers. Parmi elles et eux, dix-neuf ont obtenu un Bachelor en arts visuels. Il s’agissait de Naomi Akdag, Romane Barberat, Géraldine Conti, Antoine Dollat, Sara Foppa, Chloé Geissler, Samuel Georgy, Emilie Gougain, Eugénie Graves, Célia Gravit, Sandrine Gutierrez, Susana Iglesias, Anne Neuenschwander, Charlotte Olivieri, Anaïs Pavez, Hélène Pillonel, Vera Rittiner, Kim Sinhyung et Matilde Soldati. Sept ont achevé le cursus de Master MAPS – Arts in Public Spheres : Omar Adel, Seba Ali, Dona Cetoute, Caterina Giansiracusa, Andrea Herrera, Emanuelle Kläfiger et Alexandra Saranti.

A la faveur de partenariats que l’EDHEA entretient avec plusieurs institutions du pays, certain·e·s ont eu le privilège d’obtenir un prix ou même une résidence. Qu’il s’agisse d’un don financier ou de l’opportunité de travailler dans un environnement privilégié, ces récompenses offrent aux jeunes diplômé·e·s des conditions favorables à l’exercice de leur pratique artistique.

Trois résidences dans le canton

Matilde Soldati, diplômée Bachelor d’origine tessinoise, est invitée à passer deux mois à Bruson grâce au soutien du PALP Festival et du Musée de Bagnes. Cette résidence se déroulera aux mois d’octobre et de novembre 2020. Elle comprend un espace de vie ainsi qu’un atelier proche du village du PALP, un laboratoire culturel et touristique qui se profile comme un pôle de recherche et de création. Cette résidence s’accompagne d’un perdiem mensuel de 1'500 CHF.

Antoine Dollat, diplômé Bachelor né à La Chaux-de-Fonds, sera accueilli au Quartier culturel de Malévoz, à Monthey, pour la période de février-mars 2021. Il est invité à travailler dans les ateliers du Quartier culturel, à loger sur place et à s’enrichir des échanges avec les autres acteurs culturels du lieu. Cette résidence s’accompagne d’un perdiem mensuel de 1'500 CHF.

Emilie Gougain, diplômée Bachelor d’origine genevoise et établie à Sierre, a obtenu une résidence de dix mois offerte par le Musée d’art du Valais à Sion. De fin septembre 2020 à fin juillet 2021, elle occupera un atelier individuel situé dans l’enceinte du musée.

Toutes les résidences ne sont pas proposées chaque année et deux institutions complètent régulièrement la liste de ces partenaires : la Fondation Opale, à Lens, avec une résidence de trois mois en Australie, à Sydney et en terres aborigènes, et la Résidence d’artistes La Becque, à La Tour-de-Peilz, qui accueille deux diplômé·e·s pour six semaines.

Douze prix

La Fondation BEA pour Jeunes Artistes, créée par Béatrice Deslarzes et Pierre Schaefer, récompense les diplômées Bachelor Matilde Soldati et Emilie Gougain.

La Distillerie Morand, de Martigny, offre pour la première fois un prix à un·e diplômé·e et distingue Sandrine Gutierrez (Bachelor).

Le prix Excellence HES-SO est remis à Samuel Georgy, diplômé Bachelor, ainsi qu’à Caterina Giansiracusa, diplômée Master.

La Ville de Sierre gratifie d’un prix Anne Neuschwander, diplômée Bachelor, ainsi que la diplômée Master Andrea Herrera. Elle attribue également un prix à une diplômée Graphiste, Laeticia le Moyne.

Enfin quatre étudiant·e·s obtiennent la possibilité de réaliser une sérigraphie à l’atelier de l’Unité MELA – Multiples, éditions et livres d’artistes de l’EDHEA. Il s’agit des diplômées Bachelor Charlotte Olivieri et Chloé Geissler ainsi que des diplômées Master Emanuelle Kläfiger et Dona Cetoute.

L’EDHEA exprime sa sincère reconnaissance à l’ensemble de ces partenaires pour leur appui apprécié aux jeunes artistes. Elle félicite chaleureusement les lauréat·e·s ainsi que l’ensemble des diplômé·e·s de cette année et leur adresse ses meilleurs vœux d’épanouissement pour la suite de leur carrière artistique.

Dix-neuf jeunes artistes ont obtenu cet été un Bachelor en arts visuels et sept un Master of Arts in Public Spheres (MAPS) à l’EDHEA – Ecole de design et haute école d’art du Valais. Dix-huit travaux de diplômes peuvent être découverts à Sion, dans l’exposition Offline, du 17 au 20 septembre.

La filière Arts visuels de l’EDHEA se réjouit de marquer la fin de la formation de vingt-six jeunes gens. Les diplômé·e·s Bachelor ont fréquenté l’école pendant trois années au cours desquelles elles et ils ont été amené·e·s à développer leur propre pratique artistique dans un cadre transdisciplinaire et privilégiant une démarche expérimentale. Les diplômé·e·s Master ont, tout au long de l’année scolaire, questionné la relation de l’artiste à la sphère publique.

La pandémie de coronavirus a affecté le bon déroulement du deuxième semestre 2020. Pendant plusieurs semaines, les étudiant·e·s n’ont pas eu accès aux ateliers individuels ni aux différents laboratoires de l’école. L’équipe enseignante ainsi que les artistes en formation ont dû faire preuve d’adaptation, de flexibilité et de créativité pour mener à bien le cursus scolaire. Autant de qualités nécessaires à celles et ceux qui se destinent à une pratique artistique.

En raison de la situation sanitaire actuelle, l’EDHEA doit renoncer à l’organisation d’une cérémonie de remise de diplômes. S’il est regrettable de ne pouvoir prendre congé de ses étudiant·e·s dans la convivialité, il semble d’autant plus important de mettre en valeur leurs travaux. Ainsi, la Haute école d’art prévoit plusieurs expositions aux cours de ce semestre.

Du jeudi 17 au dimanche 20 septembre, le centre artistique et culturel de la Ferme-Asile – que l’EDHEA remercie pour sa disponibilité et sa réactivité - accueille au pied levé les travaux de diplômes Bachelor et Master de dix-huit artistes : Omar Adel, Seba Ali, Naomi Akdag, Dona Cetoute, Antoine Dollat, Sara Foppa, Chloé Geissler, Samuel Georgy, Caterina Giansiracusa, Emilie Gougain, Eugénie Graves, Sandrine Gutierrez, Andrea Herrera, Emanuelle Klafiger, Anne Neuenschwander, Charlotte Olivieri, Hélène Pillonel, Matilde Soldati. Les visiteuses et visiteurs peuvent y découvrir des installations visuelles ou sonores, des performances, une édition, une projection, une lecture performative ou encore des peintures. D’autres expositions de moindre ampleur se dérouleront auprès d’institutions partenaires dans les mois à venir.

Plusieurs prix récompensent les diplômé·e·s les plus méritants et plusieurs résidences leur sont attribuées. Les noms des bénéficiaires seront communiqués le 18 septembre.

L’EDHEA n’est pas seulement une Haute école d’art ; elle est également une école d’arts appliqués. Au terme de cette année scolaire 2019/2020, 22 apprentis ont décroché le titre de Graphiste CFC ainsi qu’une maturité professionnelle en arts visuels et arts appliqués. Par ailleurs 13 élèves ont obtenu un titre de maturité professionnelle en arts visuels et arts appliqués post-CFC après une formation à plein temps d’une année. Enfin, 15 élèves ont réussi leur année propédeutique art & design qui les destine à entrer dans les HES de toute la Suisse, et 5 élèves ont obtenu leur maturité spécialisée en arts visuels.

La Biennale des Arts Médiatiques (Bienal de Artes Mediales) de Santiago du Chili présente dès le 28 novembre l’exposition Los límites della Tierra. Le directeur de l’EDHEA – Ecole de design et haute école d’art du Valais – y a invité cinq artistes contemporains suisses de renom.

Sous l’intitulé Los límites della Tierra, la section suisse de la Biennale mettra en valeur l’image en mouvement, qui se déploie dans le champ de l’art en Suisse depuis plus de quarante ans. Jean-Paul Felley a choisi de présenter une sélection d’oeuvres ayant toutes un lien direct avec notre planète.

Iroojrilik, de Julian Charrière, nous fait voyager dans les îles Marshall. La beauté naturelle de ces plages micronésiennes, patrimoine mondial de l’UNESCO, contraste avec les vestiges et cicatrices des tests nucléaires opérés entre 1946 et 1958. (NB Iroojrilik est le nom de l’un des principaux dieux de la cosmologie micronésienne, celui de l’occident et de la reproduction)

Dans Naturales Historiae de Pauline Julier, la menace émane de la nature elle-même. Comment la population de Naples appréhende-t-elle un possible réveil du Vésuve, alors que les autorités ne prévoient aucun plan d’évacuation? En s’en remettant par exemple à la protection de San Gennaro, chargé de calmer la fureur volcan.

Plus au Nord, dans l’archipel norvégien des Lofoten, Ursula Biemann a réalisé le film Acoustic Ocean, qui montre une scientifique tentant de saisir la signature sonore de l’écosystème et sa réaction au changement climatique. Grâce à une batterie de capteurs, elle enregistre les vocalises des baleines et autres petits animaux marins qui vont chercher des espaces de survie toujours plus en profondeur.

Silvie Defraoui, qui créait dès les années 1970 des vidéos avec son mari Chérif, propose à Santiago du Chili une installation nommée La Rivière. Celle-ci comporte une vidéo d’un cours d’eau se remplissant de poissons colorés, d’un son d’eau et de papiers sur lesquels sont inscrites des phrases laissées à la libre interprétation du public.

Enfin Roman Signer donne à voir cinq projections vidéo qui relatent des actions réalisées entre 2008 et 2016. Souvent, ces « petits événements », comme il aime à les définir, prêtent à sourire à première vue avant de laisser entrevoir une profonde mélancolie.

La Biennale, qui a commencé au mois de septembre, se poursuivra jusqu’au 26 janvier 2020. Avec pour intitulé général El Cuarto Mundo, inspiré d’une sculpture de l'artiste chilien Carlos Ortúzar, elle invite à une réflexion sur le Quart Monde et plus spécifiquement sur la relation entre les humains et l’écosystème. Le programme prévoit d’exposer successivement les oeuvres d’une soixantaine d’artistes, répartis dans vingt sites de la ville. Il propose également des conférences, des concerts et diverses autres activités. Les oeuvres des artistes suisses seront présentées dans la section Los limites de la Tierra dès le 28 novembre.
Voir le site de la BIennale des Arts Médiatiques

Los limites de la Tierra
Museo de Arte contemporaneo, Ismael Valdés Vergara 506, Santiago du Chili
du 28 novembre 2019 au 26 janvier 2020
vernissage: jeudi 28 novembre 2019

Annexes:

• Biographie des artistes
• Liste des oeuvres
• Texte curatorial

A l’occasion du 70ème anniversaire de l’EDHEA (école de design et haute école d’art du Valais), son directeur Jean-Paul Felley invite Foofwa d’Imobilité à réaliser une performance inédite : une traversée dansée du Valais en 10 jours, du 27 septembre au 6 octobre prochains. Au départ du Glacier du Rhône, la Dancewalk – Ultra Valais couvrira plus de 200 kilomètres, au cours desquels Foofwa d’Imobilité sera accompagné de danseurs•euses, de personnalités artistiques valaisannes, d’étudiant•e•s, et de toute personne désirant se joindre au joyeux cortège.

De nombreuses Dancewalks ont déjà été organisées à l’intérieur et au-delà des frontières suisses, depuis 2015, notamment en France, au Burkina Faso, en Afrique du Sud, en Iran, en Russie ou en Chine. Ce rendez-vous valaisan sera exceptionnel en raison de son ampleur et de sa résonance pour l’EDHEA, qui ouvre un nouveau chapitre de son histoire avec ses 70 printemps. Ce faisant, l’école met en évidence son désir d’ouverture vers d’autres disciplines. Toute la population du canton sera invitée à y participer, soit en dansant soit en marchant. L’EDHEA veut s’adresser tout particulièrement à ses élèves et étudiant•e•s, aux écoles de danse, aux écoles primaires, aux amoureux•ses de la culture, mais également à tous·tes les curieux·ses susceptibles de se laisser surprendre par l’enthousiasme communicatif de Foofwa d’Imobilité, lauréat du Prix Suisse de Danse et de Chorégraphie (2006).

Selon le chorégraphe, "la Dancewalk c’est l’enfant hybride de la danse et de la marche. C’est penser la danse en multiples heures et kilomètres. C’est une longue inscription chorégraphique traversant l’espace et le temps. C’est une danse géographique d’endurance." Tout aussi intense en émotions qu’impertinente, la Dancewalk insuffle un puissant sentiment de liberté, qui nous invitera cette fois à porter un autre regard sur le canton du Valais, devenu pour l’occasion terre universelle. La Dancewalk – Ultra Valais se destine à tous les publics sans aucune discrimination. Par son immédiateté et sa spontanéité, elle offrira à chacun•e la possibilité d’entrer dans le mouvement, ou dans la danse, le temps de quelques foulées ou plus... La Dancewalk – Ultra Valais sera une ode à la vie et à la légèreté, mais aussi une invitation à repenser notre rapport au monde et à l’environnement.

La Dancewalk - Ultra Valais sera donc inaugurée le vendredi 27 septembre, une date qui coïncide notamment avec les Grèves du climat (les 27 et 28 septembre). Au départ du Glacier du Rhône, Foofwa d’Imobilité évoquera le sujet sérieux de la fonte prématurée des glaciers, en s’inspirant de danses traditionnelles du Tibet, aujourd’hui disparues. Lui et sa petite troupe déclameront à la manière de mantras des mots et expressions en français et haut-valaisan, en lien avec la nature ou les espèces en voie de disparition. Ce jour-là, les danseuses et danseurs parcourront 25 kilomètres, pour rallier Reckingen, portant avec eux une pierre ramassée sur leur passage. Tout au long des 200 kilomètres parcourus en 10 jours, les participant•e•s feront escale dans de nombreux lieux emblématiques du canton. Parmi lesquels, la Zeughaus Kultur de Brigue, le Théâtre du Crochetan, le Musée d’art du Valais, ou encore la Foire du Valais. Un Facebook Live diffusé sur le compte de la Compagnie Neopost Foofwa permettra de suivre à distance l'ensemble des étapes de ce périple.

L’intégralité de la Dancewalk – Ultra Valais sera accompagnée d’interventions sonores conçues en live par Christophe Fellay, responsable de l’Unité ‘Son’ à l’EDHEA. Tandis que Jérôme Leuba, responsable de l’unité ‘Vidéo’, interviendra le mardi 1er octobre pour la création d’une sculpture vivante dans les rues de Sierre. Les dancewalkeurs et dancewalkeuses vous conduiront à quelques dégustations organisées notamment par l’Interprofession de la Vigne et du Vin du Valais, le 3 octobre. Parmi nos invité•e•s, citons notamment Daniel Rausis qui donnera une conférence au TLH-Sierre, durant la soirée du 1er octobre. Le journaliste et écrivain a par ailleurs été l’instigateur de l’ensemble des événements du 4 octobre, dont une pause l’après-midi à la Belle Usine de Fully, ou un apéritif offert par les Distilleries Morand. L’écrivain Jérôme Meizoz sera, lui aussi, notre complice pour des lectures d'extraits de Terrains vagues à la Gravière du Rosel, à l’Usine Moderna de Vernayaz et à la décharge automobile de Dorénaz, le samedi 5 octobre. Enfin, le dimanche 6 octobre, les participant•e•s se retrouveront au Bouveret afin de déposer leur pierre près de l’embouchure du Rhône, comme point d’orgue à cette incroyable aventure.

Vendredi 28 juin, au TLH-Sierre, l’école de design et haute école d’art du Valais remettait un Bachelor ou un Master à dix-huit étudiant·e·s arrivé·e·s en fin de formation. Cette année, ces dernier·ère·s ont eu la grande chance de pouvoir postuler à des résidences d’artistes, dont une se trouve en Australie. D’autre part, huit prix ont distingué des travaux remarqués pour leur qualité.

Des jeunes gens provenant de pays très divers, réunis par l’envie de développer leur créativité et leur pratique artistique, étaient rassemblés vendredi à Sierre pour recevoir un diplôme. Onze d’entre eux arrivaient au terme de leur formation de Bachelor en arts visuels. Il s’agissait de Nadia Baumann, Benito Funaro, Célia Gravit, Susana Iglesias, Valentin Merle, Murat Mevlana Temel, Mélanie Meystre, Rebecca Michelet, Benjamin Roh, Mélissa Rouvinet et Thibault Ziegler. Les sept autres achevaient le cursus de Master MAPS – Arts in Public Spheres : Carlos Costa Rubio, Husam Dana’h, Julien Girard, Laura Ige, Nyakallo Maleke, Ana Maria Rosero Vivas et Julie Trolliet-Gonzalez. Venus chercher un diplôme, certains sont repartis avec bien davantage.

L’EDHEA et ses partenaires offrent une résidence à six artistes fraîchement diplômé·e·s.

Un·e artiste nourrit sa pratique de son environnement et de son entourage. C’est pourquoi l’EDHEA a entrepris de proposer des résidences à ses étudiant·e·s arrivé·e·s au terme d’une formation Bachelor ou Master. Cette initiative, destinée à leur offrir des conditions propices au développement de leur talent, n’aurait pu se réaliser sans l’appui de partenariats étroits.
Tou·te·s les diplômé·e·s ont pu postuler pour une ou plusieurs résidences de leur choix. Vendredi 28 juin, à l’occasion de la remise des diplômes, le nom des heureux·ses lauréat·e·s a été dévoilé.

Nyakallo Maleke, diplômée Master MAPS originaire d’Afrique du Sud, est invitée à passer trois mois en Australie, à Sydney et en terre aborigène, grâce au soutien de la Fondation Opale. Elle pourra ainsi collaborer avec des représentants de l’art aborigène contemporain.

Laura Ige, diplômée Master MAPS originaire d’Argentine, puis le Genevois Valentin Merle, diplômé Bachelor, seront accueillis à la Tour-de-Peilz dans la Résidence d’artistes La Becque. Dans ce site inauguré en septembre 2018 vivent plusieurs artistes internationaux. Ils y disposent d’infrastructures idoines pour le travail individuel comme pour les échanges.

Laura Ige est également attendue à Monthey pendant deux mois, au Quartier culturel de Malévoz. Elle pourra travailler dans la Galerie du Laurier, loger sur place et profiter des échanges avec les autres acteurs culturels du lieu.

Julie Trolliet-Gonzalez, diplômé·e Master MAPS vivant dans le canton de Vaud, a été choisie pour une résidence de deux mois à Bruson, proposée par le PALP Festival et le Musée de Bagnes. Celle-ci comprend un espace de vie, ainsi qu’un atelier proches du village du PALP, laboratoire culturel et touristique qui se profile comme un centre d’innovation en région de montagne.

Enfin, un duo d’artistes diplômé en Master MAPS en 2018 a décroché la résidence Les Complices proposée par le Musée d’art du Valais. Il s’agit de la Vénézuélienne Veronica Casellas Jimenez et du Fribourgeois Vincent Locatelli. Le duo investira un atelier individuel dans l’enceinte du musée.

Huit nouveaux et nouvelles diplômé·e·s de l’EDHEA ont vu leur travail de fin d’études récompensé par un prix.

Vendredi 28 juin, l’EDHEA remettait un diplôme Bachelor ou Master à dix-huit jeunes artistes arrivé·e·s au terme de leur formation. Les travaux de diplôme sont présentés aux Halles Usego (Sierre) jusqu’au 7 juillet. Plusieurs d’entre eux ont valu à leur auteur de remporter un prix.

La Fondation BEA pour Jeunes Artistes, créée par Béatrice Deslarzes et Pierre Schaeffer, a distingué Rebecca Michelet (Bachelor), d’origine suisse et écossaise, pour sa performance Il y avait une piscine dans le fond du jardin et Mélanie Meystre (Bachelor) pour l’installation décor #1 (Du vert à l’encontre).

Le prix Excellence HES-SO a été remis par Yves Rey, vice-recteur de la HES-SO, à la Valaisanne Mélissa Rouvinet (Bachelor) pour l’installation Body Space Ground Play ainsi qu’à Nyakallo Maleke (Master), originaire d’Afrique du Sud, pour (« …to be given back distorted » : code switching duologues).

La Ville de Sierre, représentée par son vice-président Olivier Salamin, a récompensé Benito Funaro (Bachelor), vivant à Naters, pour les projections Il treno fantasma ainsi que la Colombienne Ana Maria Rosero Vivas (Master) pour knights in white satin – Frome here to eternity.

Enfin deux étudiant·e·s ont obtenu la possibilité de réaliser une sérigraphie à l’atelier Multiples éditions de l’EDHEA. Il s’agit du Sierrois Valentin Merle(Bachelor), qui expose actuellement Repeat, replace (Répéter, replacer) et du Chilien Carlos Costa Rubio (Master), qui présente Mooring. Fourth approach to the idea of traveling on the Rhône River.

L’EDHEA félicite chaleureusement les heureux lauréats ainsi que l’ensemble des diplômés Bachelor et Master de cette année. Elle formule ses meilleurs voeux de satisfaction et d’épanouissement pour la poursuite de leur pratique artistique.

Horaires d'ouverture de l'exposition de travaux de diplômes
Vendredi 5, samedi 6 et dimanche 7 juillet de 14h à 18h
Visite guidée : dimanche 7 juillet à 15h
Entrée libre

Dix-huit jeunes artistes s’apprêtent à voir leurs efforts récompensés et leur talent reconnu. Ils recevront vendredi, à l’occasion d’une cérémonie officielle et festive, un diplôme en arts visuels de l’EDHEA, école de design et haute école d’art du Valais. À cette même date, ils inaugureront également une exposition de leurs travaux à découvrir jusqu’au 7 juillet aux Halles Usego à Sierre.

La filière Arts visuels de l’EDHEA propose deux formations. D’une part, un Bachelor en arts visuels qui, durant trois années, invite les étudiant•e•s à mener des recherches et des expérimentations à travers différentes disciplines artistiques selon les orientations de leur choix. D’autre part, un Master HES-SO qui a pour domaine d’approfondissement spécifique l’art dans la sphère publique (MAPS).

La cérémonie de remise des diplômes du 28 juin se déroulera au TLH (théâtre de Sierre) en présence d’Yves Rey, vice-recteur de la HES-SO, et d’Olivier Salamin, vice-président de la Ville de Sierre. Plusieurs prix récompenseront les diplômés les plus méritants : deux prix de la Fondation BEA pour jeunes artistes, d’un montant total de 5000 francs, deux prix d’excellence HES-SO, pour une somme identique, deux prix de la Ville de Sierre, d’un mon- tant total de 1000 francs, et finalement le prix de l’édition EDHEA, qui donne l’opportunité de réaliser une édition à l’atelier de sérigraphie de l’EDHEA.
Cette année – et c’est une première à l’EDHEA – des diplômés se verront également offrir une résidence d’artiste. Les candidats retenus pourront ainsi travailler en terre aborigène en Australie pendant trois mois grâce à un partenariat avec la Fondation Opale de Lens, à la Tour-de-Peilz pendant six semaines auprès des résidences La Becque, dans le Quartier culturel de Malévoz à Monthey pendant deux mois ou encore à Bruson dans le cadre d’une résidence de deux mois offerte par le PALP Festival et le Musée de Bagnes. Une résidence au Musée d’Art de Sion sera quant à elle remise à un duo d’alumni.
Au terme de la partie officielle, la soirée se poursuivra avec un rendez-vous festif et convivial, ouvert à tout un chacun. À cette occasion, le groupe suisse Duck Duck Grey Duck se produira en concert. Il sera suivi d’un DJ set de l’étudiante en Master Ana Maria Rosero.
La date du 28 juin marquera aussi l’ouverture de l’exposition des travaux de diplômes Bachelor et Master, dans les Halles Usego (Sierre), qui prolongera jusqu’au dimanche 7 juillet. L’entrée sera libre et les horaires peuvent d’ores et déjà être consultés sur le site www.edhea.ch.

L’EDHEA n’est pas seulement une haute école d’art ; elle est également une école d’arts appliqués. Au terme de cette année scolaire 2018/2019, 24 apprentis ont décroché le titre de Graphiste CFC ainsi qu’une maturité professionnelle en arts visuels et arts appliqués. Par ailleurs 21 élèves ont obtenu un titre de maturité professionnelle en arts visuels et arts appliqués post-CFC au terme d’une formation à plein temps d’une année. Enfin, 19 élèves ont réussi leur année propédeutique art & design qui les destine à entrer dans les HES de toute la Suisse, et 3 élèves ont obtenu leur maturité spécialisée en arts visuels.

L’EDHEA, école de design et haute école d’art du Valais, fait partie depuis janvier 2019 de la HES-SO Valais Wallis. Elle célèbre cette année son septantième anniversaire, qui aura pour point d’orgue l’organisation de la Dancewalk – Ultra Valais, à l’occasion de laquelle le chorégraphe genevois Foofwa d’Imobilité et ses danseuses traverseront le canton en dansant. Au fil des mois, elle organise de nombreux autres rendez-vous, comme le cycle de conférences Parole d’architecte à la Médiathèque Valais de Sion ou des projections de vidéo au CUBE au coeur du TLH.
www.edhea.ch

Mercredi 1er mai, l’artiste roumain de renommée internationale Dan Perjovschi a dessiné sur le grand panneau d’affichage de la librairie Payot de Sion. Cette initiative de l’EDHEA vise à amener l’art contemporain au coeur du chef-lieu valaisan, à la rencontre de la population.

Il suffit de quelques traits de marker à Dan Perjovschi pour initier des réflexions profondes au sujet de notre société. Il ne dénonce pas, il met en lumière. Il ne donne pas de leçon de morale, mais il livre un regard impertinent, tranchant sur le monde dans lequel nous vivons. Pour cet artiste engagé politiquement et socialement, la simplicité du geste contraste avec la gravité des sujets.

Ses dessins interpellent désormais les passants de la rue des Creusets à Sion. L’initiative de cette intervention artistique revient à l’EDHEA – école de design et haute école d’art du Valais. À l’occasion de son septantième anniversaire, elle a reçu de la Librairie Payot un joli cadeau, celui de pouvoir disposer comme bon lui semble d’un espace d’affichage mesurant dix mètres de long sur plus de deux de haut.

Cet hiver, l’école y a installé une image conçue par l’atelier baldinger•vu-huu et annonçant sa nouvelle identité visuelle. À présent, elle profite de la venue en Suisse de Dan Perjovschi, qu’elle a appelé pour animer un workshop à l’attention des étudiant-e-s en arts visuels, pour lui confier la réalisation d’une oeuvre éphémère visible pendant près de deux mois. Cet espace d’exposition atypique sera ensuite investi par des travaux des élèves en graphisme de l’EDHEA.

Pour accompagner cette intervention, la bibliothèque de l’EDHEA a aménagé à l’Artothèque des Arsenaux plusieurs vitrines présentant les publications de l’artiste. À découvrir jusqu’au 15 juin.

Qui est Dan Perjovschi ?

Artiste roumain né en 1961 à Sibiu, Dan Perjovschi s’exprime sur des murs, des bâches ou encore des coupures de presse, qu’il noircit à l’aide de feutres et stylos. Ses dessins souvent empreints d’humour posent un regard tranchant sur le monde. Ils traduisent les préoccupations de l’artiste en ce qui concerne les inégalités sociales, le renversement des valeurs, le monde de l’art, l’actualité politique et la société en général. Dans chaque lieu qu’il investit, il réalise une sélection de croquis éphémères. Au terme de l’exposition, ceux-ci disparaissent sous une couche de peinture ou sont tout bonnement effacés. Restent ses nombreux carnets de dessins.

Dan Perjovschi a notamment représenté la Roumanie à la 48e Biennale de Venise en 1999. Depuis lors, il a réalisé de vastes interventions de par le monde dont dans des institutions de renom telles que le Ludwig Museum à Cologne (2005), le MoMA et la Tate Modern (2006), le Centre Pompidou (2010) ou plus récemment le Magasin des horizons à Grenoble (2015).

A propos de Dan Perjovschi
A la rencontre de l'artiste roumain Dan Perjovschi (Arte)
Lia and Dan Perjovschi (Creative Time)

© Maëlle Cornut / EDHEA

© Maëlle Cornut / EDHEA

© Maëlle Cornut / EDHEA

Un nom véhicule sans doute une histoire, mais il doit aussi correspondre à une actualité. Celui de l’École cantonale d’art du Valais disait très insuffisamment ce qu’est cette institution septuagénaire. Pour mieux signifier la dualité de l’établissement: une école d’arts appliqués, fortement spécialisée en graphisme, et une haute école d’art, ce sera l’école de design et haute école d’art du Valais, ou EDHEA, dès ce jeudi 10 janvier.

Autre nouveauté: depuis le 1er janvier, l’EDHEA rejoint la grande famille de la HES·SO Valais- Wallis, déjà riche de quatre membres:
Haute Ecole d’Ingénierie
Haute Ecole de Gestion
Haute Ecole de Santé
Haute Ecole de Travail Social.

Cette intégration à part entière à la HES-SO Valais-Wallis donne véritablement l’opportunité de développer de nouvelles collaborations académiques entre les hautes écoles. Un premier exemple concret, dans le domaine de la recherche, est l’ArtinLab qui vient de voir le jour. Cet incubateur d’idées alimenté par la rencontre entre des scientifiques et des artistes amènera une approche novatrice de différentes problématiques de société.

Quant à l’Institut de recherche de l’EDHEA, riche de plus de vingt ans d’expérience, il rejoint par ailleurs les huit instituts déjà existants au sein de la HES-SO Valais-Wallis.

Les derniers jours de 2018 ont aussi été l’occasion de se projeter vers l’avenir suite à l’annonce faite par le Conseil d’État de la construction d’un nouveau bâtiment pour l’école. Cette future EDHEA verra le jour grâce à la collaboration de la Ville et du Canton. Installée depuis 1997 à Sierre, l’école a en effet très vite été freinée dans son développement par l’étroitesse et l’inadéquation des locaux.
Le Département de l’économie et de la formation du Canton du Valais estime les coûts du projet entre 30 et 35 millions de francs. Selon la Loi sur la localisation des écoles de degré tertiaire et contribution des communes sièges, le Canton pourvoira pour 90 % à son financement et la Ville de Sierre pour 10%. La Ville mettra aussi à disposition un terrain. Le projet doit encore être affiné, son emplacement précis doit être défini ainsi que le calendrier des travaux. Mais l’horizon 2023 demeure le calendrier idéal.
Nous avons également le plaisir d’annoncer la création de deux résidences d’artistes qui s’ajoutent aux possibilités offertes aux étudiant·e·s diplômé·e·s de l’EDHEA. Il s’agit d’une part de deux résidences de trois mois sur le site de La Becque à La Tour-de-Peilz, ainsi que d’une résidence exceptionnelle en territoires aborigènes en Australie. Cette dernière fait suite à un partenariat avec la fondation Opale de Lens.

L’année 2019 est aussi celle des 70 ans de l’école. La dancewalk de Foofwa d’Imobilité en sera un moment particulièrement spectaculaire qui inclura tout le Valais. L’Ultra Valais dancewalk durera 9 jours (28.9-6.10), menant ses participant·e·s du Glacier du Rhône jusqu’au Bouveret.

Mais c’est toute cette année anniversaire qui sera marquée par de nombreux projets, grâce à un réseau de partenaires développé au fil des ans et encore fortement augmenté ces derniers mois. Un réseau qui inscrit l’école dans une région au riche potentiel culturel, mais la projette aussi - et ses élèves et étudiant·e·s avec - dans des perspectives internationales.
Les portes ouvertes du samedi 26 janvier seront une des premières occasions de découvrir l’école sous sa nouvelle identité, élaborée par l’atelier baldinger•vu-huu.

Jean-Paul Felley
Directeur de l’EDHEA

Vous trouverez en annexe différents documents qui vous permettront de faire mieux connaissance avec l’EDHEA et ses ambitions.

• Brochure institutionnelle
• Partenaires 2019
• Programme des portes ouvertes du 26 janvier 2019
• Détail de la nouvelle identité visuelle de l’école développée par l’atelier baldinger·vu-huu

Debout de gauche à droite Olivier Salamin, vice-président de Sierre, Maria-Pia Tschopp, présidente de la Fondation Ecav, Pierre Berthod, président de Sierre, Jean-Paul Felley, directeur de l’édhéa, Christophe Darbellay, conseiller d’Etat, chef du Département de l’économie et de la formation, François Seppey, directeur général de la HES·SO Valais-Wallis. Chris Morgan/EDHEA